Le moins qu'on puisse dire c'est qu'Akram ne s'attendait pas à une telle rencontre. Il entend une voix à côté de son oreille, juste à côté. Il sursaute et se retourne brusquement. L'espace d'un très court instant ses yeux prennent une teinte orangée, un instant qui passe en un clignement d'oeil si bien que la personne pourrait songer à un simple reflet quelque peu étrange.
La personne face à lui n'est pas des plus ordinaires. Une fille, la trentaine probablement, un verre à la main. Son short est couvert d'un liquide pâteux aux reflets bleutés. Si n'importe qui d'autre aurait songé à du slime mal dosé, l'odeur que l'ifrit sent lui rappelle vaguement du sang non-humain. La petite voix dans sa tête lui dit de fuir mais il ne sent malgré tout aucune animosité venant de la demoiselle... Est-ce cela dit vraiment raisonnable de faire confiance à son instinct ? Il s'est déjà fait avoir...

- Je... heu... Merci. Il jette un coup d'oeil vers son dessin avant de reporter son attention sur la jeune fille, une fois la surprise passée.
- Pardon, j'ai été surpris. Il lui adresse un petit sourire de convenance, mieux vaut ne pas se fritter avec n'importe qui par ici.

- Est-ce que... vous avez mal ? Il lui indique le rouge sur ses jambes avant de remarquer qu'elle est également blessée aux mains. L'espace d'un instant il s'était dit qu'elle avait été blessée mais vu l'état de ses mains, il se demande si ce n'est pas plutôt elle qui a blessé... - Vous devriez désinfecter. Avec le sable et la poussière, ça risque de ne pas être très beau ce soir. Il fouille rapidement ses poches mais n'y trouve pour seule solution qu'un petit paquet de mouchoirs et un seul pensement, c'est cela dit un bon début.

Les yeux de la jeune fille vont de ses blessures à sa boisson. Olala, non pas ça. Akram fronce légèrement les sourcils. Mauvaise idée, très mauvaise idée. Ce n'est pas vraiment "ce genre d'alcool" qu'il lui faut. Il s'apprête à arrêter le mouvement du verre de la demoiselle lorsqu'elle le fait d'elle même, revenant probablement à la raison. Ce doit être le genre de personne à réfléchir après avoir agit, peut-être même le genre à ne pas beaucoup réfléchir ni avant ni après. Si dans certains cas c'est un avantage, la plupart du temps c'est tout l'inverse. Elle lui donne même l'air d'un jeune enfant un court instant, le genre à ne pas vraiment songer aux conséquences. Elle regarde alors autour d'elle, cherchant une autre très bonne idée. Il l'observe un peu inquiet mais surtout curieux de ce qu'elle pourrait bien faire à présent. Par chance elle semble plus raisonnable... ou parle-t-il un peu trop tôt ?

- Vous voulez bien m'accompagner ? Elle lui indique la boutique plus loin. 1-1, la raison égalise les scores. - J'ai peur de perdre trop de sang, en chemin. Ok, peut-être pas finalement. Il lui donne 3 ans et demi. Elle va peut-être aborder chaque personne qu'elle croisera en lui montrant ses bobos. Et puis... J'ai oublié mon portefeuille. Il ne peut s'empêcher de rire. Le voila surpris, il ne s'attendait pas à celle-là.

- Ca marche. En même temps est-ce qu'il a vraiment le choix ? Il se dit qu'elle serait bien capable d'aller se désinfecter dans l'eau de mer et de coller des algues sur ses plaies en guise de pansements. Est-ce qu'il - en tant que pompier - va vraiment la laisser faire n'importe quoi ?

Il marche avec elle jusqu'à la boutique. Lui non plus n'a pas beaucoup d'argent mais ça ne devrait pas lui couter grand chose. Et puis... avec son date annulé, il se dit qu'un peu de produits de secours doit couter bien moins cher qu'un restaurant.

Dans quoi il s'est encore laissé embarquer ?! Le voila à devoir payer les courses d'une inconnue. Il pourrait très bien fuir, il n'est pas encore trop tard. La laisser en plan en plein milieu de la boutique ? Ca lui effleure l'esprit un instant. Mais voila, Akram a un peu faim... et soif. Il profite donc de cette halte dans ce magasin pour s'emparer d'une barre de céréale, d'une pomme bien rouge et d'une boisson sucrée. En passant près du rayon de premiers secours il attrape un paquet de compresses, bien plus hygiénique sur une plaie que ses mouchoirs. Il attend que la jeune fille prenne ce dont elle a besoin, ce qui ne tarde pas à arriver, et ils se rejoignent à la caisse. Elle joue de son charme pour s'assurer qu'il paye ses achats. A croire qu'elle a fait ça toute sa vie... De toute façon, là où ils en sont est-ce encore vraiment utile de se barrer ?

Il fouille dans ses poches, flippant un court instant de ne pas y trouver sa carte mais il fini par tomber dessus. Ouf ! Il la passe au dessus de la machine et une fois le payement approuvé il tend à la demoiselle, dont il ne connait toujours pas le nom, ses achats. Il fourre sa barre dans une poche, la pomme dans une plus grande de sa veste, les compresses dans une main et sa boisson dans l'autre. Il sort de là et une fois le portique de sécurité passé, se tourne finalement vers elle.

- Tu as besoin d'aide pour les pensements ?

C'est que ce n'est pas évident de se soigner soi-même au niveau des mains. Si elle a l'air très douée pour se blesser, il n'est pas sûr qu'elle parvienne seule à se soigner, pas ici en tout cas. Il ne manquerait plus que, faute d'endroit où poser les choses, elle fasse tomber les pensements dans le sable ou la poussière et elle à l'air suffisamment délicate pour y parvenir...

Elle accepte son aide. Akram s'assoit à côté d'elle et lui prend le paquet de pansements des mains. Il lui désinfecte d'abord les blessures avec du désinfectant et une compresse puis y applique les pansements. Se soigner soi-même les mains n'est pas toujours évident, pour le reste elle y parviendra bien elle même. Elle le fixe, il le sent et relève les yeux vers les siens. Elle plante son regard dans le sien et n'en démord pas. Il ne sait pas trop ce qu'elle essaye de faire. Le draguer ? Lire dans son esprit ? Le mettre mal à l'aise ? Elle finira par parvenir à la dernière option si elle continue.

-T'es un démon ? La dernière option donc... Et elle continue de le fixer dans le plus grand des calmes comme si elle lui avait posé la question la plus bateau possible. Elle est donc tout à fait au courant du surnaturel.

- Non, je suis... comment vous appelez ça par ici ? Un génie ?

Pourquoi lui révéler ça ? Il ne sait pas trop, sans doute parce que ses yeux perçants lui donnent l'impression que de toute façon il ne pourra pas la berner très longtemps.

- Et toi, tu es quoi ? Elle n'est pas humaine, ou alors pas une humaine classique si elle est au courant du surnaturel, le soupçonne d'être un démon et reste aussi calme malgré tout. Pourvu qu'elle ne soit pas une sirène... quelle idée aussi de venir sur la plage.

-Un génie ? Genre, Aladdin et la lampe magique ? [...] Tu vis dans une lampe ?
Akram esquisse un sourire, amusé. Il a l'impression d'avoir affaire à un enfant, ce qui est presque vrai vu leur véritable différence d'âge.

- Non, c'était trop étroit, j'ai déménagé dans un studio à la place. Ok, donc il se comporte vraiment comme il l'aurait fait face à un enfant naïf. Il espère qu'elle comprenne le second degré, au cas contraire ça aura le mérite de la faire un peu rêver. Peut-être même de se dire "Je le savais !"

Elle se présente ensuite à lui comme une peste. Vraiment ? Pour l'instant ce n'est pas exactement l'impression qu'elle lui donne. Profiteuse, magouilleuse pour se faire payer des trucs dans un magasin oui. Peste ? Il attend de voir.

- Je suis juste une humaine. Avec un petit plus. Ahh le fameux "je ne suis pas comme les autres filles". Akram n'est qu'à moitié surpris mais se contente d'un petit air étonné, dans l'attente de la suite. En quoi est-ce qu'elle se trouve différente des autres ?

J'ai des visions. Des visions de gens en danger. C'est maintenant qu'il est perplexe. De Champions qui combattent. Parfois d'un homme qui se balade avec du fromage sur le dos, mais normalement, ce sont des choses importantes. Qu'est-ce qu'elle lui raconte avec le fromage sur le dos ? Est-ce qu'elle est juste allumée ou est-ce qu'elle est sérieuse dans ce qu'elle raconte ?

- Rassure-moi, tu n'as pas eu de vision de maintenant, là avec moi ? Question légitime. Est-ce que c'est un coup d'une psychopathe qui aime s'entendre parler avant d'essayer de le kidnapper ? Elle tombe bien mal face à un ifrit.

- Est-ce que c'est à cause d'une vision que tu t'es blessée ? Si elle a vraiment des visions de situations dangereuses, elle aurait pu l'éviter, non ? Ou bien elle a des visions et est suicidaire ? Ca doit être pelant à la longue de voir les gens se faire blesser dès qu'on ferme les yeux.

-Contente que tu te soit trouvé un endroit plus spacieux, alors. Il ignore si elle est sérieuse ou non. Est-ce qu'elle l'a vraiment cru ? Impossible... Dans le cas contraire, il n'a pas le coeur à lui briser ce pseudo-rêve d'un jour tomber sur une lampe magique. Comme on ne révèle pas à un enfant que le Père Noël n'existe pas, il préfère se taire. Elle n'a que quelques années de différence avec un enfant, comparé à l'âge d'Akram c'en est encore une.

-Je nous ai vu, tout les deux. Toi et moi, tomber éperdument amoureux l'un de l'autre. Et, tu ne devineras jamais... Il est un peu sceptique si bien qu'il arque un sourcil avant de comprendre qu'elle lui rend la pareil.

- C'était mérité.

Dans un sens il est soulagé. Pas qu'il aurait été malheureux qu'ils se marient, plutôt parce qu'ils ne se connaissent pas assez pour et que pour tout dire, il n'a pas vraiment envie de remettre ça. Mariage, pacsation, vie à deux peut importe le terme. La première fois fut une expérience particulièrement désastreuse, c'est un euphémisme.

-Je suis venu pour aider une gamine. Une adolescente toute bête qui s'est fait prendre par un démon. Est-ce qu'il doit la croire ? C'est pourtant tout à fait plausible comme histoire. Si lui est capable de certaines prouesses avec les flammes, pourquoi ne pourrait-elle pas être dotée de telles visions ? Pourquoi une gamine n'aurait-elle pas pu être victime d'un démon ? Il sait certaines créatures peu enclines à partager leur temps et leur territoire avec la race humaine et pour tout dire, ayant côtoyé certains individus humains, il se serait bien passé de leur présence à eux en particulier. Mais une ado, à quoi bon ? C'est comme s'en prendre à un nourrisson.
Elle lui parle de dimensions. Il a ici un peu plus de mal à y croire. Il ne s'intéresse pas tellement au surnaturel même s'il en fait techniquement partie. Les différentes dimensions, il ignore leur existence. Ce n'est qu'une vague légende, un murmure qu'il a entendu dans son enfance pour effrayer les enfants pas sages. Il doit pourtant bien accepter le fait que la demoiselle face à lui n'est pas du genre commode. Elle pose sur la table une machette couverte d'un liquide coloré semblable dans sa texture à du sang.

- Je m'en suis sorti et lui il est mort, la gamine est toujours en vie. Donc, je me dis, mission accomplie. Elle en est sorti mais dans quel état... Elle n'a pas de blessure grave, heureusement, mais de toute évidence ça n'a pas été une partie de plaisir.

- Est-ce qu'elle va bien ? La gamine. Elle est en vie, mais en un seul morceau ? Et psychologiquement ?

Trop de questions d'un coup, trop d'inquiétude pour une enfant qu'il ne connait même pas. Il se dit pourtant que si la fille en face de lui est dans un tel état tout en semblant être capable de se battre seule face à un démon - sur ça il n'a d'autre choix que de la croire -, une ado prise pour sacrifice qui n'y connait rien pourrait tout aussi bien être paralysée à vie, physiquement ou par la peur. Les séquelles psychologiques sont souvent oubliées, balayées d'un simple "tout va bien".

- Et toi ? Tu devrais te reposer après ça et non puiser dans tes réserves. Quand l'euphorie du combat et l'adrénaline seront passés, le contrecoup risque d'être violent. Je peux te raccompagner si tu veux. Enfin.... si tu as une voiture.

Elle n'a pas l'air de s'inquiéter de l'état dans lequel elle a laisser la fille, du moins pas d'après ses premières paroles. Lorsqu'elle lui parle finalement du groupe d'amis à qui elle l'a confié, il est rassuré. Elle n'est pas tétanisée dans un coin et peut-être trouvera-t-elle le moyen d'effacer de sa mémoire ses récents souvenirs. Demain elle trouvera quelque chose de logique pour expliquer le surnaturel auquel elle a été confronté, c'est ce que la majorité des humains font. Le reste deviennent fous ou finissent par accepter l'existence du surnaturel en se plongeant dans la religion et en se rassurant le soir en pensant que le penchant bénéfique de ce qu'ils ont croisé existe.

La discussion dérive ensuite sur l'état de Meg et le fait qu'elle doive se reposer. Elle ne résiste pas trop, heureusement. Elle est d'accord pour le laisser la raccompagner. Le hic c'est qu'elle n'est pas véhiculé, la bonne nouvelle est qu'elle n'est pas si loin d'ici. Ouf ! Il ne sait pas dans combien de temps passera le prochain bus et il n'a pas envie d'attendre ici trop longtemps.

Il esquisse un sourire amusé lorsqu'elle reparle de sa "vision".

- On va y aller à pieds. Ca ira pour marcher ?

Il peut lui servir de béquille si nécessaire, voir la portée si au bout d'un moment elle est trop épuisée pour. Elle est plutôt fine et ne doit pas peser bien lourd, même avec son arme. Et puis lui est une créature surnaturelle, il a de base déjà plus de force que la moyenne humaine en plus de suivre l'entrainement des pompiers. Il est apte à porter une jeune fille de son gabarit comme s'il s'agissait d'un simple sac à dos.

Par réflexe, il lui propose son bras au cas où histoire qu'elle sache dès le départ qu'elle peut l'agripper si elle en ressent le besoin. Vu l'état de ses jambes normalement elle devrait s'en sortir mais si ses muscles décident qu'ils en ont trop fait pour aujourd'hui, c'est une toute autre affaire.

- Ça devrait aller. Je me suis écorché les genoux, pas amputé une jambe. Akram hausse les épaules comme si ce n'était rien.

- Comme tu veux. Il esquisse un petit sourire lorsqu'elle le remercie malgré tout du geste. Il ne peut s'empêcher de jeter un coup d'oeil en direction de la jambe de la demoiselle. Effectivement, elle n'est pas encore amputée mais ça ne veut pas non plus dire que tout va bien. Il tentera de garder ça à l'oeil si jamais il la voit légèrement flancher.

- Je veux dire, tu vis dans quel genre d'endroit ? Si sa première formulation avait l'air d'être là pour combler le vide, la seconde affirme bien sa curiosité (ou pas ?) pour sa nature surnaturelle.

- Tu as déjà oublié ? Tu nous fais une petite commotion ?

Elle cherche surement à avoir un peu plus d'explication que son simple studio. Ou bien a-t-elle pris sa première réponse comme une blague ?

- Je vis dans un studio. C'était un ancien atelier avant, le propriétaire a transformé l'ancien four en cheminée centrale. Parfois je dors dedans parce que... Il regarde sa propre tenue qui doit déjà en dire long.

- Parce qu'on est du genre très frileux dans ma famille. Est-elle seulement au courant qu'il est une créature du feu ? Il ne lui a parlé que de génie jusque là, elle n'en sait sans doute pas plus. Il réalise que "je dors dans ma cheminée" doit être très bizarre comme information.

- On est des créatures liées à l'élément feu, d'où la légende de la lampe tout ça. Du coup, là où pour toi juste une grosse couverture suffit pour bien dormir au chaud, pour moi il en faut un peu plus. Du genre un feu directement.

-Si tu as besoin de chaleur, j'imagine que le soleil de la Californie doit être ton ami. Il ne neige pas beaucoup, ici.

- Oui, c'est d'ailleurs pour ça que je suis venu ici. Et puis... Sunnydale, j'avoue que juste le nom m'a plu.

Sunnydale, un nom qui transpire la chaleur. Il aimerait vivre directement sur le soleil parfois mais c'est impossible. Alors en attendant, la vallée ensoleillée lui semble une bonne alternative. Il aurait pu partir vivre plus au sud mais quelque chose ici l'attire d'avantage, ça et le risque plus faible de se faire prendre en chasse par des traqueurs d'ifrit. La vie est parfois faite de compromis.

La jeune fille lui pose alors un tas de question sur sa façon de dormir. C'est assez intrusif mais elle à l'air plus curieuse qu'intéressée et ça faisait longtemps que ça ne lui était plus arrivé. Akram se sent d'humeur à partager ses connaissances.

- Je dors nu. Le reste risquerait de brûler et la tenue ignifuge... ce serait contre productif. Même si la chaleur finira par passer à travers, ça ne sert à rien de porter des vêtements qui protègent du feu quand on cherche justement le feu. Ce serait comme porter une combinaison de ski en plein été. Et puis ce genre de tenue coûte un bras, surtout si elle doit être suffisamment résistante pour tenir chaque nuit.

Quand à sa question sur la neige... Akram n'a jamais tenté le coup, sans doute parce qu'il n'est pas autant suicidaire. Il est clair que s'il restait sous la neige sans la moindre protection et sans chaleur, il finirait par en mourir. Il ne voit pas d'autre alternative...

- Certains humains meurent à cause du froid, ce serait la même chose pour nous. Sauf qu'on est moins résistants au froid... Mais pour que ça marche, il faudrait qu'on soit forcés à rester sous la neige suffisamment longtemps. Est-ce qu'il n'est pas entrain de lui donner de mauvaises idées ? Ils ne se connaissent pas plus que ça après tout et voila qu'il lui explique comment venir à bout d'un ifrit... En même temps, une simple recherche lui permettrait de trouver d'elle même la réponse. Ce n'est pas comme s'ils étaient une race si peu connue des livres ésotériques.

- Je te déconseille de vérifier cette théorie. On est du genre plutôt coriace... et rancunier. C'est un "attention ou je te crame le cul" dans les règles de l'art. Pour qu'elle parvienne à forcer un ifrit à rester sous la neige il faut 1) de la neige. 2) un ifrit. 3) arriver à attacher un ifrit qui rappelons le est plus fort qu'un humain et est capable de cramer des liens ou faire fondre des menottes. 4) ne pas succomber aux beaux yeux crameurs de rétines de l'ifrit. 5) il doit bien exister un 5ème point.