Sujet: Akram - I'm a genie in a bottle, baby Mar 3 Jan - 19:44
Akram Al-Bâtin
feat. Ahmad Kontar
Identité
Prénom et Nom;Akram Al-Bâtin, un nom de substitution pour passer inaperçu au milieu des simples mortels. Akram signifie Généreux ou Glorieux tandis qu'Al-Bâtin signifie Le Caché ou L'Invisible. Son surnom parmi les Ifrits est Al-Samandar, La Salamandre en français, un animal qui a la réputation de se purifier par le feu. Âge; Du haut de ses 113 ans, il est considéré comme jeune parmi les ifrits. Chez les mortels il se fait passer pour un jeune homme de 25 ans. Lieu de naissance; Sa carte d'identité indique une naissance à Alep, en Syrie. Nationalité; S'il est syrien, il possède également la double-nationalité américaine. Il prétend que sa mère vivait aux Etats-Unis, à Phoenix en Arizona. Une ville qui a du sens pour un être du feu. La réalité est toute autre puisqu'il vient du désert syrien.
Statut civil; Pour l'instant, Akram ne brûle d'amour pour personne. Il est célibataire et n'a pas forcément l'intention de se mettre en couple pour le moment. Il aime la liberté du statut de célibat mais si l'amour venait à frapper à sa porte il ne lui claquerait pas forcément au nez. Ses préférences quant à elles vont vers la chaleur corporelle quelque soit sa forme et son genre. Il n'y a rien de mieux que de se blottir contre un corps à au moins 37°C. Statut social; S'il aime l'or et les pierres précieuses, Akram ne vit pas dans le luxe. Il fait partie de la classe moyenne et arrive à vivre dignement même si ses fins de mois sont parfois serrés. Pour s'assurer que le chauffage reste allumé chez lui, il lui arrive parfois de devoir proposer d'autres genre de services que ceux que requière son métier. Métier; Il parait que pyromane n'est pas un métier alors Akram s'est converti en pompier pour pouvoir côtoyer les flammes au plus près. Parmi ses "boulots à côté" on retrouve quelques séances en tant que modèle pour des cours d'art, à la condition expresse que la pièce soit suffisamment chauffée. Chose plus rare mais parce que ça paye bien et qu'on en profite généralement pour faire aussi la fête, il a déjà été aperçu aux bras de femmes ou d'hommes plus âgé.e.s le temps d'un événement de petite ou grande envergure. Il y pose cela dit toujours bien ses règles et ses limites pour ne pas se retrouver dans des situations trop hasardeuses.
Groupe;The Zeppo. Il était autrefois membre d'une tribu d'ifrit dans le désert syrien avant que cette tribu ne se fasse massacrer par des humains. Il a été membre d'un petit club secret d'artistes dans les années 60. Race; Akram est un ifrit, petit génie du feu qui n'exauce aucun souhait mais vous crame la rétine si vous vous approchez d'un peu trop près. Pouvoirs;Forme ifrit & humaine, sous la première il est recouvert d'écailles dorées avec de petites tâchés plus foncées (c'est sans doute à ça que lui est dû son nom de salamandre), ses orteils sont griffus, ses oreilles pointues et sa langue est fourchue. Ses cornes sont plus petites que la moyenne de son espèce mais bien visibles lorsqu'il est sous sa forme de djinn. Cela dit tout ça passerait presque inaperçu avec ses yeux flamboyants. Il est capable de changer de forme entre l'ifrit et l'humain mais doit muer pour ça et abandonner derrière lui sa peau précédente. Il s'assure donc de le faire à chaque fois dans un lieu sûr où il pourra faire brûler sa peau morte pour éviter qu'on ne tombe dessus. Manipulation de sa chaleur corporel, un bien beau résumé qui se suffit à lui même. Akram est capable de réguler sa température corporelle pour se faire passer pour un humain. Il aime cela dit la chaleur et la fera augmenter s'il est seul. Immunité aux chaleurs élevées et aux flammes, une aubaine lorsqu'on a décidé de devenir pompier. Ou serait-ce parce qu'il possède cette affinité à la chaleur qu'il a opté pour ce métier ? C'est bien plus probable. Force et résistance surhumaine, il n'a pas besoin des mêmes entrainements que les mortels pour être fort. Il est capable de soulever des charges lourdes et de résister aux coups. Il aurait put faire boxer mais le secret de son identité aurait été mise à rude épreuve. Pyrokinésie, Akram peut contrôler le feu mais pas le créer (bien qu'en manipulant sa chaleur corporelle sur une surface inflammable il devrait y parvenir). Il a toujours sur lui au moins un briquet et un paquet de cigarettes entamées pour servir d'excuse si besoin. Immortalité et régénération rapide avec flammes, il est immortel mais pas invincible. Il se régénère également plus rapidement que les mortels mais a besoin de flammes ou de cendres pour y parvenir. Son briquet en poche prend là encore plus de sens.
Faceclaim et crédits; Ahmad Kontar, avatar et icon du premier message par Bangerang, gifs du second message par inconnues sur tumblr. Si vous reconnaissez votre création, faites m'en part. Content Warning; Incendie, brûlures, massacre, ... sont des éléments que vous retrouverez dans la fiche de présentation. Pour rp avec vous je ferais attention à ce qui est noté dans votre profil ou, s'il y a d'autres choses, à ce que vous me direz. Le but est de se faire plaisir en écrivant, pas de suivre une thérapie par l'affrontement de vos peurs. N'hésitez donc pas à me faire part de ce que vous ne voulez pas voir dans les rps ou à me stopper pour modifier l'avancer d'une intrigue dans notre rp. Pour rappel : dire oui au début ne vous interdit pas de me dire non quand le rp est déjà lancé ou pour un futur rp. Si vous n'êtes pas à l'aise avec quelque chose, faites le moi savoir. Trigger Warning; Je suis capable d'rp avec à peu près tout pour peu que je sois au courant. Il est possible qu'en fonction des moments l'un ou l'autre sujet me rebute mais de manière générale, si les choses sont bien abordées et ont un sens dans les rps, ça passera.
Questions
Comment as-tu appris l'existence du surnaturel ? Akram baigne dans le surnaturel depuis sa naissance. Pendant de nombreuses années il ignorait que tout ce qui l'entourait jusqu'à sa propre personne relevait du surnaturel. Il a fallut une rencontre avec un mortel tout ce qu'il y a de plus ennuyant pour apprendre que partout ailleurs les ifrits et les jinns étaient considérés comme des êtres mythologiques, créatures issue des "imaginations" les plus fertiles.
Quel est ton rapport, avec le surnaturel ? Akram est un ifrit, fils de deux ifrits et de quatre avant eux. Il est par conséquent très étroitement lié au surnaturel. Il est capable de changer de forme, passant de l'ifrit à l'humain en abandonnant derrière lui une peau issue de sa mue. Il y met le feu pour éviter qu'un mortel ou une créature mal intentionnée ne tombe dessus. Sous sa forme ifrit il est recouvert d'écailles dorées et possède de petites tâches plus foncées ci et là. C'est cette petite particularité physique qui lui vaut son nom de salamandre. Ses orteils sont griffus, il est donc primordial pour lui d'être pieds nus lorsqu'il prend cette forme au risque de devoir se racheter une nouvelle paire de baskets et il n'en a pas franchement les moyens tous les mois. Ses oreilles sont pointues et sa langue fourchue ce qui ne fait pas de lui une langue de vipère pour autant. Il possède aussi des cornes, plus petites que la moyenne de son espèce mais ce n'est pas la taille qui compte. Sa plus grande particularité physique est sans doute ses yeux, c'est du moins ce qui semble le plus souvent attirer l'oeil. Si certains ont les yeux revolver, Akram lui a un regard de braise ou plutôt de flammes.
Pour passer encore plus inaperçu lorsqu'il est sous sa forme humaine, il est capable de manipuler sa chaleur corporel. Si on prend sa température elle est cela dit plus élevée que la moyenne et pourrait donner aux médecins l'impression qu'il a une grosse fièvre. Il essaye par conséquent de baisser un peu plus cette température lorsqu'on approche un thermomètre de lui ou qu'on essaye de l'estimer avec la main. Lorsqu'il est seul et qu'il se sait en sécurité, il laisse augmenter encore plus sa température pour être un peu plus à l'aise. Il est également immunisé contre les chaleurs élevées et les flammes, c'est d'ailleurs son milieu naturel pour tout dire. Il est donc très à son aise lors d'interventions dans des zones en feu dans le cadre de son métier de pompier. Ce n'est pas pour rien qu'il l'a choisi ! Il triche même un peu et s'assure que sa tenue ne lui coupe pas trop l'effet de chaleur.
Comme beaucoup d'autres créatures, il a une force et une résistance surhumaine. Il est capable de soulever de lourdes charges et résistes aux coups. Il n'est pas rare de le voir en salle de sport (même s'il préférera toujours la partie sauna à la partie entrainements).
Il est capable de contrôler le feu et a toujours sur lui un briquet pour créer la première flamme. Il lui sert aussi a se régénérer plus rapidement en passant la flamme (une fois augmentée) sur ses blessures. En tant qu'ifrit, il est immortel mais pas invincible. Il a une régénération plus rapide que celle des mortels mais a besoin de flammes ou de cendre pour les blessures plus plus importantes (de façon générale il passera quand même sa flamme sur les plus petites coupures).
En contrepartie, le froid est son plus grand ennemi. L'eau, si elle a pour habitude de ne pas lui réussir peut devenir alliée si elle est particulièrement chaude. C'est un adepte des douches brûlantes et sa plus grande hantise est que l'eau chaude devienne soudainement glacée. Il ne possède aucun réfrigérateur chez lui et son petit frigo n'est la que pour conserver un peu plus certains aliments.
Comment te décrirais-tu ? De premier abord docile, Akram est d'avantage pour laisser les choses se faire. Il entre rarement dans la confrontation, persuadé qu'il y perdra son temps plus qu'autre chose. De ce fait il n'est pas très doué pour persuadé les autres puisque très peu enclin et habitué à essayer de faire voir sa propre vision des choses aux autres. Il estime que si les autres veulent vivre dans l'ignorance c'est leur droit le plus strict. D'ailleurs l'ignorance dans bien des cas est préférable.
Il aime vivre au jour le jour et ne pas s'inquiéter du lendemain. Cela résultat de nombreuses années d'angoisses de son passé et de son futur. Aujourd'hui il préfère ne pas trop s'en faire, c'est une façon pour lui de garder un certain contrôle sur ses émotions et donc ses possibles transformations. C'est également une façon de se préserver de ses traumatismes passés. Moins il y pense, mieux il se porte.
S'il a toutes les raisons de détester les humains, il sait cela dit que ce ne sont pas tous de parfaits connards. Il préférera cacher sa nature d'ifrit à moins de se sentir réellement en confiance ou que cela puisse aller dans son propre intérêt. L'époque où il pouvait révéler ses yeux aux artistes et scénaristes d'Hollywood est loin (plusieurs décennies l'en sépare) et il fait donc attention à ne pas finir dans une story insta ou sur tiktok, bien qu'il pourrait prétendre qu'il s'agit d'un filtre.
Séducteur, il lui arrive souvent de passer la nuit chez l'un.e ou l'autre à la recherche d'un peu de chaleur et ce même s'il ne se passe pas forcément quelque chose au lit. Il vit de la passion et profite des plaisirs simples de la vie. Il prend cela dit garde à ne pas aller trop loin et de ne pas blesser les personnes avec qui il passera du temps. Il n'a aucune envie de se retrouver avec un.e ex un peu trop casse-pieds. Il évite également de mêler boulot et vie privée. Lorsqu'il veut s'engager un peu plus que dans une simple relation d'un soir (ou même parfois pour une relation d'un soir), il aime passer par le concept de dates et de séduction avant. Restaurants, visites de musées, balade dans un parc, ... au plus c'est cliché, au plus il est susceptible de le faire. Une vieille habitude d'il y a quelques décennies à laquelle il tient mais de laquelle il a laissé tombé les tenues trop formelles.
Secret, il se révèle peu aux autres. Autant pour sa nature d'ifrit que pour le reste. Son passé lui a apprit à rester discret sur qui il est vraiment. Il ne montre donc que rarement toute l'étendue des sentiments dont il pourrait faire preuve. Il ne parle jamais de son passé, même de celui qu'il s'est inventé. Sur sa vie privé, il est un mystère auprès de ses collègues qui ne connaissent rien d'autre de lui que ce qu'il est au taf et lors de leurs sorties. Il pourrait être marié et avoir trois enfants que personne ne le saurait. Si certains adorent s'entendre parler, Akram lui est tout l'inverse. Il n'aime pas qu'on lui pose des questions trop personnelles et fera tout pour les contourner. De toute façon sa vie privée ne regarde personne d'autre que lui...
Anecdotes
Il a un compte tinder parce qu'il trouvait ça amusant de s'inscrire sur un site de rencontre avec une flamme comme logo. L'alcool vous fait parfois faire des choses stupides... Cela dit, lorsqu'il s'y rend il l'utilise d'avantage comme un réseau social pour discuter que comme un site de rencontre pour célibataire au slip en feu. Il a même pour habitude de swiper à droite sur les profils qu'il trouve amusant. + Les alarmes incendies chez lui sont uniquement décoratives sinon elles sonneraient tout le temps. Au départ il les allumait en sortant mais il a oublié de le faire depuis trop longtemps maintenant. + Il a été recherché dans un pays d'Europe il y a de nombreuses années pour vol dans une bijouterie. Depuis les autorités ont classés l'affaire, le supposant mort de vieillesse. + Il appelle les sorciers des shâ'ir (il s'agit en réalité de poètes a qui ont prête des capacités surnaturelle notamment celle de pouvoir communiquer avec les jinn). + Habitué depuis la naissance à la vie nomade, il a beaucoup de mal à rester en place et apporte peu d'importance à l'aménagement de son chez lui, le principal est qu'il y fasse chaud et qu'il ai un feu ouvert suffisamment grand pour qu'il puisse s'y installer. + Son parfum de glace préféré est... rien du tout. Il déteste les glaces et tous les desserts trop froids. Il préfèrera en fin de repas un bon thé bien chaud ou un café et ce même lors des canicules. + Au zoo, sa zone favorite est le terrarium où il fait particulièrement chaud et où on retrouve les reptiles. + Il est capable de rester des heures dans un sauna mais ça risquerait d'alerter les gens autour de lui. + Il suit des cours du soir sur comment utiliser la technologie. Même s'il arrive à se débrouiller avec son vieux smartphone, il a encore du mal avec les nouvelles fonctionnalités que peuvent offrir les nouvelles générations de téléphones et d'ordinateur. Il est bien entendu le plus jeune de ce groupe et n'en parle jamais... la tehon comme diraient les jeunes. + Il lui arrive de se rendre dans des maisons de retraites pour discuter avec des personnes un peu plus proches de son âge. Il a également déjà été aperçu nourrissant les pigeons au côté d'une vieille dame dans un parc. + Il n'aime pas les aquariums et se sentira à l'étroit, angoissé et piégé si on l'emmène voir un grand aquarium. +
Derrière l'écran, un p'tit cœur tendre frétille
Pseudo; Bangerang Age; 30 ans. Pays; Belgique. Comment avez-vous connu le forum; J'y ai déjà deux comptes. Personnage Éphémère ? Non. Pré-lien ? Non. Double-Compte ? Oui, Owain Knight et Jackson Glapion. Un petit mot; Laissez moi jouer !!!
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Dernière édition par Akram Al-Bâtin le Dim 22 Jan - 15:36, édité 8 fois
Akram Al-Bâtin
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Sujet: Re: Akram - I'm a genie in a bottle, baby Mar 3 Jan - 20:27
Mon histoire
Feel the heat of my breath I am fire, I am death
I light the match to taste the heat
La chaleur, des braises et des flammes s'agitant sous un ciel bleu noir aux reflets violets. Au dessus de sa tête, la voûte céleste et sous son corps, le sable chaud du désert syrien. Chemsa est une simple femme dans la simple tribu d'un simple peuple nomade composée de simples jinn. Les yeux tournés vers le ciel, elle prie son dieu tandis que son corps en feu la fait souffrir. Elle souffle, halète et fini par expulser le petit être qui depuis neuf mois est synonyme de bonheur à venir. Pour l'heure c'est le soulagement qui la gagne. Son fils est né, petit être de feu qui repose déjà sur sa poitrine. Elle s'endort doucement sos le rythme cardiaque de son rejeton. Autour d'elle le reste de sa famille au sens large est heureux. Demain, lorsqu'elle sera de nouveau en forme ils feront la fête mais ce soir c'est un repos bien mérité qui attend la mère et son fils.
A la nuit succède le jour, aux jours les semaines et bientôt les mois. Al-Samandar s'éveille entouré de gens qui l'aiment. Il grandi et s'épanoui. La tribu évite les mortels durant leur voyage dans le désert, un petit être en feu attirerait bien trop l'attention et risquerait de compromettre leur nature d'êtres surnaturels. Alors les ifrits restent à l'abris des regards, vont ci et là sur les terres sablonneuses comme un courant d'air chaud. Avec le temps la petite flamme devient feu et arrive pour lui le moment d'apprendre à se cacher. Avant de pouvoir faire des phrases complètes, Al-Samandar sait diminuer son feu. Pas encore suffisamment pour se recouvrir de son déguisement humain mais cela ne saurait tarder. Les jours passent vite lorsqu'on est un bambin. Le petit être des braises parvient alors en l'espace de deux ans à ne plus émettre la moindre flamme. Ses yeux brillent encore trop et on les lui couvre de verres fumés. De quoi faire illusion sous sa longue tenue noire et bleue.
Apprendre à maîtriser ses pouvoirs et son apparence est une épreuve de tous les jours. Al-Samandar est un excellent élève. Il écoute ses aînés avec la plus grande attention et leur fait honneur dès qu'il s'agit d'exécuter les exercices. Ses pouvoirs, il les apprivoise peu à peu jusqu'à pouvoir jouer comme il l'entend avec le feu. Lorsqu'ils croisent des mortels dans le désert, nul besoin à présent de camoufler l'enfant qui les accompagne. Il sait prendre une forme humaine des plus convaincantes et jouer avec les enfants mortels le temps pour les deux tribus de partager un repas. Ses yeux restent son point faible. S'il sait garder sa forme humaine suffisamment longtemps en régulant sa température aux alentours de 45°C (les mortels ne prennent de toute façon pas la peine de lui toucher le front), il n'est pas encore capable de prendre des yeux humains pendant plusieurs heures. Il lui faut alors ses verres teintés, prétextant une sensibilité oculaire.
[...]
Le sable s'écoule inlassablement et sans tarir dans le sablier de temps d'un ifrit. Si les simples mortels portent bien leur nom, les jinn eux ne peuvent pas mourir du moins pas de mort naturelle. Pour éviter les ennuis qui pourraient survenir et leur être fatale, la tribu vit cachée dans le désert, ne s'aventurant dans les villes que pour racheter vivres, vêtements ou autre matériel lorsque nécessaire. De ce fait, aux yeux de la population ils passent pour de simple nomades comme d'autres et continuent de vivre leur vie à part, loin des regards, là où ils peuvent être eux-mêmes. Les animaux qui les accompagnent pour voyager et les nourrir, voir leur service de monnaie d'échange, sont habitués au feu. Ils ne s'en approche que très peu lorsque les ifrits sont littéralement tout-feu tout-flamme mais les espèces partagent malgré tout un lien fort.
Le quotidien toujours en mouvement de la caravane de jinns semble parfaite, se suffisant à elle même et pourtant... Le destin a cette étrange manie à vouloir s'acharner sur les marginaux et les opprimés. La tribu l'apprend de la façon la plus brutale possible. Les mortels sont la pire création sur Terre, des sauvages sans pitié qui n'hésitent pas à écraser ceux qui sont différents et ce jusque dans leur propre espèce. Nul ne saurait dire si ce groupe d'individus savait à qui ils avaient affaire en attaquant la tribu qu'ils ont croisés. Le résultat est pourtant le même... C'est un véritable massacre qui résulta de cette rencontre plus que désastreuse. L'or du sable fut recouvert d'un épais liquide brûlant comme la lave et de sang. Un carnage sans nom, des corps inertes au sol dont une partie qui s'envol en fumée. Les animaux ne sont pas épargnés non plus et c'est sans doute à l'un des dromadaires allongé qu'Al-Samandar doit à présent sa vie sauve. Il est encore jeune et ignore comment réagir alors il attend, l'esprit embrumé d'un tas de pensées et d'une peur immense. Il sent qu'on commence à dépecer l'animal au dessus de son corps et il attend d'être sûr de ne plus entendre le moindre mouvement d'une arme à feu pour à son tour s'enflammer.
Une explosion, des bouts de chairs volants dans tous les sens. Lorsqu'il retrouve enfin son calme Al-Samandar est définitivement seul, perdu seul dans l'immensité de sa propre vie. Autour de lui un désert, miroir de son existence à présent. Alors il se met à prier mais personne ne répond. Il prie à nouveau, toujours rien. Les jours passent tandis qu'il erre seul et nu dans le désert et le soir venu, il prie de nouveau... Toujours rien, pas même un nuage pour signe. L'ifrit perd foi et s'essaye à d'autres dieux. S'il ne connait pas leurs noms, il en invente, invoque peut-importe-qui-vous-êtes mais toujours rien. Le calme plat... Il se résigne à ne pouvoir compter que sur lui et, n'ayant rien mangé depuis des jours, retourne vers les chairs carbonisées qu'il a laissé derrière lui. Il parvient à trouver de la viande en se battant avec des chacals et en éloignant un rapace. Il trouve un corps humain aux vêtements épargnés par lui et ses frères et s'empresse de les porter pour pouvoir retourner vers la civilisation et y trouver un peu d'aide.
De désillusion en désillusion, Al-Samandar apprend bien vite que les mortels ne sont pas des êtres de confiance. On le rejette, le repousse et le voila bien vite forcé à vivre dans les rues et récupérer des tissus si et la pour se tenir chaud la nuit. Le bras au début tendu pour l'aumône, il finit par le ramener à lui. Foutus mortels.... si seulement ils savaient ce qu'il est... Alors il vit de petits vols, toujours dans l'unique but de survivre. Dire que s'enflammer ne lui est pas venu à l'esprit serait mentir mais il sait que même s'il en a la capacité, il risque gros à prendre sa vraie forme devant les mortels. D'autant qu'ils lui font encore peur. Petit chien battu perdu dans les ruelles d'une ville minable, il vit de ce qu'on veut bien laisser aux gens comme lui. Et s'il semble avoir perdu foi en l'humanité, c'est le regard d'un simple individu qui le sauve de l'indifférence de milliers d'autres.
L'alcool pour compagnon le plus fidèle, Al-Samandar fini parfois dans des bagarres de rue. Il profite des rares fois où il y a un public pour empocher de l'argent parié contre lui. Il autorise même, cas extrême, des individus à le frapper contre quelques biftons qui lui permettront de manger pendant quelques jours. Une vie décadente et sans honneur, voila à quoi il en est réduit. C'est les cotes douloureuses un lendemain de cuite, de bagarre et de vengeance de la bande du perdant qu'il somnole dans un coin de rue pas trop loin d'une épicerie dans laquelle il espère, si un billet tombe devant lui, pouvoir se sustenter. Ce n'est pourtant pas un billet qui tombe devant lui, d'ailleurs pour être exacte rien ne tombe vraiment si ce n'est un coup du destin. Une main tendue, rien de plus de premier abord. Au bout de cette main un bras et au bout de ce bras un individu qui le regarde fixement, droit dans les yeux. C'est un privilège auquel il n'est plus vraiment habitué. Elle le fixe sans haine et avec à peine ce qu'il faut de pitié pour le mettre tout juste mal à l'aise. Deux yeux perçants, le genre qui vous donnent l'impression de lire au plus profond de vous. Un vague de chaleur l'envahit, une sensation agréable le parcours lorsque la bouche face à lui s'active pour faire sortir le plus beau son qu'il soit "Est-ce que vous allez bien ?".
Elle est l'une des plus belles choses qui lui soit arrivé. Lui qui n'avait rien, comment a-t-il pu attirer l'attention de celle à qui on donnerait tout ? Tout démarre d'une simple main tendue, une bouée de sauvetage qui redonne à Al-Samandar le gout de vivre ne serait-ce que pour pouvoir observer son sourire. Elle l'emmène avec lui, s'assure qu'il ai un lieu où dormir et de quoi manger en suffisance. Mais si les hommes peuvent vivre d'amour et d'eau fraiche, l'ifrit lui a besoin de chaleur et de flammes Lorsque la nuit vient et qu'elle semble s'être endormie, il s'éclipse de sa chambre pour retrouver les caresses du feu ardent dans la cheminée. Il y reste le temps qu'il faut pour recharger ses batteries et cela dur généralement jusqu'au petit matin. Il revêt alors sa peau humaine et recommence son jeu jusqu'à la nuit tombée et son retour dans les flammes. Il prend grand soin à chaque fois de cacher les preuves. Elle, elle ne se doute de rien, ne remarque pas ses escapades ou en tout cas n'y porte pas plus d'attention que ça. La raison est en réalité très simple. Il a une température corporelle trop élevée et elle préfère dormir dans une certaine fraicheur. Lorsque sa chaleur s'en va, elle se réveille soulagée et s'éclipse à son tour dans la direction opposée. Sa demeure donne directement sur un lac dans lequel elle se plonge nue à la fraicheur du soir. Elle s'y revigore, prend des forces et redevient elle même. Au petit matin elle a la peau d'une douceur parfaite. S'il trouve la paix dans le feu, c'est l'eau qui trouve grâce aux yeux de la demoiselle. Un ifrit et une sirène, une idylle complètement surréaliste qui tournera indéniablement au véritable cauchemar...
En ville des gens commencent à disparaitre. Souvent des voyageurs de passage, ce qui n'alerte personne. On pense qu'ils s'en sont allés dans d'autres villes, on n'y prête pas plus d'attention. Ce sont ensuite les indésirables, ceux dont on est heureux de ne plus avoir de nouvelles, ceux qui pourraient bien s'être tués eux-mêmes à force d'abus de boisson ou de confrontations. Mais parfois les pertes sont plus conséquentes. Les rumeurs d'une mafia commencent à naitre. Al-Samandar préfère rester éloigné de tout ça, de peur qu'on ne décide de l'accuser et découvre son secret le plus intime. Les doux yeux de sa compagne dissuadent quiconque de ne serait-ce qu'y penser. Lorsqu'un sac de voyageur refait surface sur les bords du lac et qu'un homme en y nageant retrouve des os humains, c'est vers la maison qui la borde que les soupçons se portent. Soudainement le témoignage d'un simple mendiant devient important. Il a vu plusieurs des hommes disparus discuter avec la maitresse de maison. Les paroles d'un fou prennent tout leur sens lorsqu'on retrouve un passeport oublié sur la terrasse de sa chambre. Mais qui oserait accuser la douce créature à la voix aussi enivrante ? D'autant qu'elle même accuse un autre, pointant du doigt sans la moindre retenue Al-Samandar. Elle le jette en pâture aux justiciers improvisés, allant jusqu'à leur trouver des preuves finement dissimulées ci et là qui l'accusent lui directement. Elle le prétend jaloux et violent, après tout il était habitué aux bagarres par le passé. A croire que le "hasard" fait bien les choses... Un plan parfait pour une créature tout aussi parfaite. Elle bat des cils et le voila enfermé dans une cellule sans lit et sans fenêtre. Il se retrouve coincé entre trois murs froids et une grille.
L'ignorance des uns fait la bonne fortune des autres. Enfermer un être aussi explosif qu'un ifrit dans une cellule est loin d'être une bonne idée. Docile, il se laisse pourtant faire. Il accuse le coup, cherche à comprendre comment une fois de plus il en est arrivé là. Lui qui s'était construit un nouveau chez lui doit une fois de plus tout laisser derrière lui. Les nuits sont froids dans cette mini prison et il n'a rien d'autre que lui pour se réchauffer. Le déni paralysant laisse bientôt place à la colère. Al-Samandar explose, littéralement, lorsqu'il réalise enfin la trahison dont il a été victime et dont il ne veut plus être victime. Les murs éclatent sous la pression et le bâtiment prend feu tandis qu'il s'échappe dans une trainée de cendre. Son premier arrêt est la maison au bord du lac. Quelqu'un a des comptes à lui rendre mais quelqu'un n'est déjà plus là. Il n'y trouve qu'une maison vide et froide, reflet parfait de celle qui l'a désertée.
[...]
Retrouver une sirène sur la planète bleue équivaut à chercher une aiguille dans une centaine de bottes de foin. La résignation lui vient au bout de quelques années. Elle est déjà bien loin, trop loin et surement pas seule. Lui l'est, seul. Aucune famille, aucun ami. Il n'a que lui même sur qui compter et après mûre réflexion, préfère éviter de tomber sur une armada de sirènes prêtes à le noyer bien que ce qui le tuera avant le manque d'oxygène sera sans doute l'hypothermie. Ses longs voyages s'arrêtent pour un temps. Il préfère la survie au danger omniprésent que représente une vie de chasseur. S'il a déjà à son actif de nombreuses années, son apparence elle reste celle d'un jeune homme. Il lui faut préserver son secret et il ne déménage donc que lorsque c'est nécessaire. Il passe beaucoup d'années sur le continent africain, dans des zones suffisamment ensoleillée pour qu'il puisse y être bien. Il fréquente les humains avec une plus grande implication que par le passée. Il sait qu'il doit entretenir avec eux des liens amicaux s'il veut pouvoir se nourrir et survivre un peu plus longtemps. Il apprend l'anglais auprès d'œuvres humanitaires dans lesquelles il s'engage. Il obtient ainsi des lieux où dormir et de quoi manger en échange de travaux pour la construction de salles de classe ou d'infirmeries dans des petits villages ou d'administration de vaccins et de soins dans les villes. Il tombe sur des livres pour enfants qui parlent de génies dans des lampes magiques et s'en amuse. Est-ce vraiment à ça que les humains pensent qu'ils ressemblent ? Des nuages humanoïdes qui exhaussent des vœux ? La naïveté des humains le surprendra toujours. Il décide cela dit d'en jouer et se présente à certains superstitieux comme un génie en leur dévoilant ses yeux en flammes. Il leur fait croire à des destins merveilleux et abuse de leur innocence pour leur soutirer de l'argent ou des faveurs. C'est notamment de cette façon qu'il obtient un nouveau passeport et une nouvelle identité pour voyager jusqu'aux Etats-Unis, là où parait-il, pas mal de gens seront prêts à le croire. Pays des complots et des légendes urbaines, quel meilleur endroit que là-bas pour se jouer des crédules ?
Hollywood semble le lieu parfait. Il devient la muse d'artistes en tout genre. Il vit un temps avec un scénariste de série B qui trouve en lui une source d'inspiration pour l'écriture. Nouvellement nommé Akram, Al-Samandar continue de parcourir les Etats-Unis. Il lui faudra encore quelques années, quelques métiers et quelques identités avant d'arriver à Sunnydale.
[...]
Akram Al-Bâtin est un jeune homme en apparence bien sous tout rapport. Ayant grandit auprès de sa mère à Phoenix, il a emménagé à Sunnydale pour y faire sa vie. Ancien pompier volontaire, il en a fait à présent son métier. Il vit dans une petite maison sans prétention qu'il peine à redécorer mais dont la simplicité semble le satisfaire. Moins de distractions pour les yeux équivaut à une plus grande quiétude de l'esprit selon lui. Le fait est que les maisons sont chères et qu'il préfère utiliser son argent autrement que dans l'achat de tableaux inutiles. Ce n'est pas qu'il n'aime pas l'art mais il préfère laisser ça aux musées qu'il lui arrive de fréquenter. Il lui arrive d'ailleurs d'être modèle pour des cours d'art sur le corps humain. Des photos de famille ? Il en a très peu, il parait qu'on est pas trop photographie dans sa famille. Et puis il est de cette nouvelle génération qui conserve tout ça dans son téléphone. Il se rend également régulièrement dans l'une des maisons de retraite de la ville pour discuter avec les personnes âgées. L'une des infirmières y travaillant le qualifie de gendre idéal de par son métier et cette activité là.
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Dernière édition par Akram Al-Bâtin le Dim 22 Jan - 14:05, édité 8 fois
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Sujet: Re: Akram - I'm a genie in a bottle, baby Mer 4 Jan - 15:26
Re-bienvenue chez toi, avec ce super personnage de feu (hehehehe).
Je t'ai déjà dit sur discord ce que j'en pensais mais il est hyper intéressant et j'ai hâte de voir la suite des choses! (et de t'harceler pour des liens)
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Dead girl, dead girl
She's moving in like a demon
I need it hard, I'm a dead girl walking. I'm in your yard, I'm a dead girl walking. Before they punch my clock, I'm snappin' off your window lock. Got no time to knock, I'm a dead girl walking.
Dean Montgomery
Tueuse
Dusk
Messages : 344
Inspiration : inventé, légère inspi charles gunn.
statut civil : u.c
Pieux : 265
Camp : u.c.
Dawn
Sujet: Re: Akram - I'm a genie in a bottle, baby Dim 22 Jan - 23:38
J'A-DORE ce personnage - je t'ai dit que je le trouvais intéressant mais je l'adore, tout simplement! Comme d'habitude, ta plume est hyper plaisante à lire et tu nous donnes assez d'information pour que l'On comprenne - et sympathise - avec Akram et je veux simplement lui envoyer mes personnages pour lui donner des liens fluffy, plein de tendresse
I need it hard, I'm a dead girl walking. I'm in your yard, I'm a dead girl walking. Before they punch my clock, I'm snappin' off your window lock. Got no time to knock, I'm a dead girl walking.
Owain Knight
Démon
Dusk
Messages : 281
Inspiration : non
statut civil : Célibataire
zone libre : ♘ Marwnad (élégie ou marche funèbre), son épée, mesure 1m de long pour 9cm de large et 2 kg. Son pommeau est d’extérieur assez simple mais contient sa première plume tranchée sur Terre ainsi qu’une goutte de son sang pour lui rappeler qu’il n’est pas complètement immortel. ♘ Sir Yvain des légendes arthuriennes.
Pieux : 2550
Camp : Neutre à tendance bien.
Dawn
Sujet: Re: Akram - I'm a genie in a bottle, baby Lun 23 Jan - 8:54
Moooh merci ^^ oui, il n'attend que ça des liens fluffy (il y aura peut-être un scénario ou prélien de la sirène aussi, pour un lien moins adorable ^^)