Identité

Prénom et Nom; Megara Da Silva. On l'appelle Sil, Silva, Meg.
Âge; vint-cinq ans.
Lieu de naissance; Porto, Portugal.
Nationalité; Portugaise, bien qu'elle ait la nationalité américaine, maintenant.

Statut civil; Célibataire, elle est lesbienne.
Statut social; Pauvre. Très pauvre.
Métier; Lien des Puissances Supérieures, voyante à rabais, pickpocket.

Groupe; The Gift, elle travaille pour les Puissances.
Race; Humaine.
Pouvoirs; Visions du futur, envoyé par les puissances.

Faceclaim et crédits;alba baptista  (cr. depraysie - ava, sheltertocrazy - icon)
Content Warning; Mention de bipolarité, contemplation de mort, douleurs médicales, consommation, addiction (drogue et alcool), overdose - thèmes mentionnés dans l'histoire. Si c'est quelque chose qui se trouve dans vos profils, j'éviterai de les mentionner dans notre sujet.
Trigger Warning; je n'ai pas grand chose qui m'importune mais si ce sont généralement des sujets plus sensibles, n'hésitez pas à m'en parler.

Questions

Comment as-tu appris l'existence du surnaturel ?
Une journée, elle était simple humaine, intéressée par le surnaturel qui l'attirait comme un aimant avec une grosse pièce, sans trop savoir pourquoi. Megara se retrouvait donc souvent à feuilleter de gros bouquins dans la bibliothèque de Porto, à explorer l'univers du surnaturel, sans savoir que c'était quelque chose qui existait vraiment. C'était excitant de pouvoir s'évader dans ces vieux livres poussiéreux qui parlaient de démons, vampires, sorcières. D'autres mentionnaient de vieilles légendes, des histoires de héros et de champions qui combattaient. Mais rien de tout ça n'était réel, pour elle. Seulement une échappatoire pour sa vie qui ne l'intéressait pas.

Puis, la journée suivante, elle se retrouvait avec une migraine qui lui brutalisait le crâne, comme si son cerveau menaçait d’exploser. Des images apparaissaient à elle, une ville américaine et un tremblement de terre, des créatures surnaturelles qu'elle n'avait, jusque là, vu qu'en images, dans des livres qu'elle croyait divertissantes, fausses. Megara avait ainsi été choisi par les Puissances Supérieures pour devenir une liaison entre eux et leurs champions. Il faudrait simplement qu'elle se trouve un champion. À Sunnydale.

C'est donc ainsi que la voyante put découvrir que le monde surnaturel était bel et bien réel.

Quel est ton rapport, avec le surnaturel ?
Humaine, purement et simplement, Megara fut choisie par les Puissances Supérieures dans le but de recevoir des visions, des messages, de ces dernières. Images à transmettre à un Champion. En tant que simple humaine, ses visions lui sont dangereuses. Marques sur son corps, tête endolorie, désorientation; le genre de truc qu'on retrouve normalement après une bonne soirée de beuverie. Ah oui, et dans quelques années, il se pourrait que son cerveau se retrouve littéralement expulsé hors de son crâne après une ultime vision. Amusant. Megara fait donc affaire avec certains sorciers pour se trouver des filtres qui pourraient prolonger sa vie, réduire la douleur. Tout simplement l'aider. Mais, finalement, il lui faudra faire un changement radical si elle veut survivre, ou tout simplement accepter que son don mène à sa mort.

Comment te décrirais-tu ?
Excentrique serait un mot plus qu'acceptable pour décrire Megara. De sa façon de parler à son langage corporel, on peut facilement voir qu'elle vit un peu dans son monde. Juste au vu du fait qu'elle manque un peu de voir l'espace personnel que les gens nécessitent, elle entre facilement dans la bulle des gens sans prévenir. Non pour agresser ou pour nécessairement sauter dans les bras d'un inconnu, mais elle serait du genre à vous arracher un bandage qu'elle vous a posé pour savoir si c'est guéri, à la place de demander. Son parler est très factuel, également, étalant les choses comme elles sont. Directe et honnête, elle ne vous cachera pas les détails pour vous couvrir; vous saurez immédiatement ce que chaque situation cache... sauf peut-être si vous êtes un innocent qu'elle doit aider. Si elle vous sent fragile, elle se montrera quand même un peu plus humain et moins... elle-même. En plus d'être déterminée, Megara ne se gênera pas pour faire tout ce qu'elle se doit dans le but d'atteindre ses objectifs. Si elle se trouve un champion, elle sera du genre à user de petits tours de manipulation et autres stratagèmes astucieux pour qu'on la suive. La vie des innocents mérite au moins ça. Et comme elle est assez innovatrice, elle trouvera un moyen de vous ranger de son côté, peu importe le prix que ça aura sur votre relation.

Malgré tout ça, Megara n'accepte pas ses dons. Bien sûr, elle aide, elle exécute les ordres qu'on lui envoie par coup de couteau au crâne, mais la voyante n'accepte aucunement que sa vie ait été manipulée par les Puissances Supérieures qui ont décidé de son sort, décidés qu'elle allait mourir dans les prochaines années. Savoir qu'on peut compter nos années restantes sur les doigts d'une seule main, ça a tendance à foutre les jetons. Et donc, elle se rebelle comme elle le peut, sans attirer la foudre de ses tyrans attitrés; partant du fait qu'elle participe elle-même au combat à d'autres trucs plus gros, comme d'user de ses dons pour faire de l'argent sur le dos de gens qu'elle manipule, leur faisant croire qu'elle voit leur future, alors que ce n'est pas un talent qu'elle peut user sur demande. La peur de voir sa fin approcher la fait paniquer plus qu'elle ne l'avoue; mais sa mine renfrognée, sa moue et le froid qui l'enrobent quand on lui en parle sont assez révélateurs, au fond. Même avec cette haine pour ce qui lui arrive, elle fait tout de même confiance aux Puissances... ou tout du moins, à ses visions. Elle leur fait plus facilement confiance à eux qu'aux gens. Elle a pu sauver quelques personnes de situations qui auraient pu être fatales pour beaucoup. Megara y montre donc son courage en se frottant à des situations qui pourraient être aussi dangereuses pour elle que pour ceux qu'elle aide; être une humaine lambda avec des dons de voyance ne lui donne pas plus de chance de survie qu'un autre.

Anecdotes

+ Avec un envoyé d'origine démoniaque des puissances comme garde du corps, elle commença également un entrainement pour pouvoir se défendre et prendre part au combat. Hors de question pour elle que d'être une victime de ces monstres. Non. Elle se battrait, contre les Puissances, s'il le fallait, mais elle ne resterait pas assise sur son cul en jouant à la télévision pour transmettre des informations pour des êtres qui ne se montraient jamais à elle et qui s'amusaient à la faire souffrir.+ Petits tic nerveux, elle se ronge les ongles constamment, ce qui cause à son vernie de toujours être écaillé. Elle n'a donc jamais de beaux ongles, comme il lui arrive en plus de jouer avec ses doigts, surtout ses ongles, et d'y gratter la couche qu'elle porte. + Autre petit fait sur sa personne, elle brûle tout ce qu'elle cuisine et rate tout quand on lui demande de faire quelque chose à manger. Même faire une salade se retrouve être une tâche horrible qu'elle laisse à son garde du corps ou au restaurant. Elle se croit maudite par un démon, mais elle n'a tout simplement aucun talent pour ce genre de tâches pourtant si utile à sa survie. + à survécu à un empoisonnement alimentaire du doublemeat palace + son cellulaire est rarement utilisé, comme elle le paye à peine + Pour éviter les maux de tête, pour éviter des visions à des moments inopportuns, Megara use de filtres et potions pour bloquer ses visions. Quand ça ne fonctionne pas, ou si elle est à cours de liquide, elle risque d'user de drogues et d'alcool pour contrer le tout + elle et accius ont un chat; je vous laisse deviner qui a forcé qui à le prendre sous leur charge - son nom est stilinski, plus souvent appelé stiles

Pseudo; écrire ici. Age; écrire ici. Pays; écrire ici. Comment avez-vous connu le forum; écrire ici. Personnage Éphémère ? Oui ou non. Pré-lien ? Oui ou non. Double-Compte ? Oui ou non. Si oui qui ? Un petit mot; écrire ici.

Sous-titre si tu veux

Assise sur le comptoir de la cuisine de son ami, la voyante repense à tout ce qu'elle a vécu avant de se rendre ici. Ce qu'elle a vu. Ressenti. Aimé. Détesté.

Sa ville natale, Porto, qu'elle a quittée lorsqu'elle avait une douzaine d'années. Un départ émotif qui fut causé par le divorce de ses parents. Elle laissa sa ville derrière elle, dont son refuge qu'elle trouvait à la bibliothèque tenue par leur vieille voisine. Celle qui ressemblait tant à une sorcière, mais qui savait la faire rire; une amie, une guide, une femme extraordinaire qu'elle ne reverrait plus, mais qui laisseraient une marque dans la psyché de la gamine. Et si elle pensait à cette dame et sa bibliothèque qui l'avaient vu lire de nombreux livres et manuscrits sur le surnaturel, la magie et autre légende qui lui permettait de s'échapper de son foyer qui n'était plus si familial, avec ses parents qui se chamaillaient constamment.

Elle pensait aussi à ses amis qu'elle laissait derrière, mais surtout à ce petit garçon, Billy. À l'époque, elle n'avait pas remarqué les signes, mais sa mère était de toute évidence une sorcière. Aucune mère avec six enfants ne pouvait se rendre à autant d'activités avec autant d'enfants en ayant toujours la forme et une allure parfaite. C'était certain.

Elle prend une gorgée du mimosa qu’Accius, son guide démoniaque, lui tend. La gorgée passe dans son oesophage et elle se délecte de ce gout à la fois sucré et amer. Elle se rappelle ses étés à Maui... avant que tout ne dérape.

Sa mère et elle partirent à Maui, Hawaii, après le divorce. Encore maintenant, la voyante ne sait pas pourquoi elle a choisi cet endroit, mais peut-être était-ce parce que ces îles rappelaient à sa mère la chaleur de son pays natal ? Ce resterait un mystère non résolu. Mais Megara se souvient de ces moments passés avec ces adolescents qui squattaient toujours dans la rue. Un soda volé dans un commerce par ici, de l'alcool piqué à un parent par là. C'était comme ça qu'ils s'amusaient. Et ça aurait dû être un signe que tout allait mal tourner, à se tenir avec des jeunes à problèmes. Mais ce ne fut que lorsque la police intervint dans un plus gros vol dans une boutique populaire, que le duo dû partir.

Laissant de nouveau amis, école et ville, la mère et la fille repartirent pour se faire une nouvelle vie. Megara s'en voulait. C'était de sa faute. Sa mère n'était pas heureuse, autant de son comportement que du fait de déménager. Ce ne fut que plus tard que la voyante découvrit qu'en fait, ce n'était pas ses fréquentations ou encore les mauvais coups qu'elle faisait qui provoqué ce déménagement. C'était plutôt par un coup de tête de la mère, qu'elles partirent; elle avait prévu ça quelques jours avant la visite de la police.

Sa tête se retrouve perchée vers l'arrière, son verre est vide. La jeune femme à la peau caramel espérait plus que tout qu’Accius avait préparé un autre pichet pour pouvoir se délecter de ce nectar précieux un peu plus tard. Pour le moment, elle s'imposa une pause cigarette. Le bout de cancer entre les lèvres, ses souvenirs l'envahissaient encore.

New York. C'était leur prochaine et dernière destination avant que tout dérape complètement. Maui, c'était petit. Encore rien. Seulement un signe précurseur de ce qu'allait advenir de la jeune femme que l'étudiante devenait.

Beaucoup voit New York comme l'une de ces grandes villes qui fait bon de vivre, cette vision parfaite qu'on voit dans les films, avec les jeunes qui s'amusent, les amoureux qui visitent et cette vie parfaite que nous désirons tous au plus profond de nous. Mais cette vision idolâtre était bien loin du compte, pour les Da Silva. Bien loin du compte.

Avec sa mère qui devint de plus en plus agitée, Megara ne voulait plus rester chez elle. Il était hors de question de passer plus de temps avec sa mère qui entrait dans des phases maniques, chamboulant entièrement leur vie, leur appartement ainsi que le santé d'esprit de l'étudiante. Du coup, elle se retrouvait toujours à sortir, fuir la maison, passé du temps avec des jeunes de son âge ainsi que des plus vieux. Les mauvaises influences revenaient et les conneries avec. Drogue, abus d'alcool et criminalités qui ne devraient pas être le quotidien d'un étudiant, c'était sa vie. Autant se trouver une échappatoire qui la faisait vraiment planer, qui la sortait complètement de cette vie qui la faisait se sentir comme de la merde.

Ce fut une overdose qui la sortit de cette vie. Non, pas la sienne. Mais celle de son meilleur ami, Tim. Il trouva la mort et il n'y avait plus qu'elle à ses côtés lorsque l'ambulance l'embarquait, le déclarant mort quelques minutes après leur arrivée. Megara quitta ainsi cet univers, beaucoup trop sensible pour que ce genre de choses deviennent son quotidien. D'une façon, elle perdit encore ce à quoi elle tenait, une fois de plus. Mais, cette fois, c'était son choix.

Sa clope enfin terminée, elle hésite à s'en prendre une autre. Alors qu'elle la sort de son paquet, Accius lui arrache des mains; il déteste quand elle fume. La voyante roule des yeux, croise les bras et porte son regard vers la vue magnifique qu'elle perçoit à travers sa fenêtre. Elle poursuit encore son introspection qui se montre moins plaisante que prévu.

Sa mère est déclarée bipolaire et il lui est impossible de garder la garde de sa fille. Mais, comme elle est trop vieille pour être envoyé en foyer, elle se retrouve à s'occuper de leur appartement, laissant tomber l'école pour un boulot, les amis pour des travailleurs sociaux et l'alcool par le stress que lui procurent ses nouvelles responsabilités. Tandis que sa mère, elle, se retrouve dans un endroit qui devrait, prétendument, l'aider à mieux aller. La jeune femme en doute, mais que peut-elle vraiment faire à part vivre sa vie, sécher ses larmes et continuer de vivre, la tête haute ? Ce n’est pas comme si elle n'avait pas l'habitude de devoir tout reconstruire elle-même.

Ça fonctionne pendant quelques années. Petits boulots de merde qui ne lui apporte pas de joie, mais, au moins, elle n'est pas à la rue. Elle voit sa mère de temps à autre, jusqu'à ce qu'elle cesse tout contact avec elle, tout comme son père. Il est alors évident que tous deux n'avaient aucun intérêt à fonder une famille et s'occuper de leur fille est loin d'être la chose qui les intéresse. Elle n'est pas leur priorité. Mais ils ne sont plus la sienne, non plus. Elle se fait tranquillement une nouvelle famille, sans retourner dans ses mauvaises habitudes. Elle pense à retourner à l'école, poussée par ses nouveaux amis, elle se trouve des passions qui n'incluent pas la drogue ou l'alcool, sauf une fois de temps en temps pour le liquide de joie. Sa vie commence à grimper vers du positif. Peut-être qu'elle verra enfin le bout. Peut-être.

Encore sur son comptoir de cuisine, la voyante s'y étend, ses cheveux pendant dans le vide, tout comme le bout de ses pieds. Accius dirait que c'est insalubre, mais elle s'en fout un peu. Ce n’est pas elle qui cuisine, après tout. Puis, les visions de son passé reviennent et elle continue sa péripétie mentale.

Alors qu'elle se mettait de l'argent de côté, on la renvoie de son petit boulot chez Doublemeat Palace. On l'accuse d'avoir volé de l'argent dans la caisse. Ce n’est pas elle, mais on ne la croit pas. Elle se remet à la recherche d'emploi, mais avec cette tache dans son dossier, elle ne trouve rien. Ses amis la quittent tranquillement alors qu'elle se cherche un foyer qu'elle ne trouvera pas. Elle ne finit pas squatter dans des immeubles abandonnés. Elle perd tout, une fois de plus et, cette fois, elle ne peut plus rien faire pour s'en sortir. Cette lumière qu'elle voyait, elle ne la retrouve plus. Ce n'est plus que sombres idées et futures qui s'éclipsent devant elle.

Puis, c'est la qu'une douleur lui traverse le crâne, la transperce. Les gens pensent qu'elle fait une overdose. Elle n'a pourtant rien prit. Mais elle se rappelle de bruits, d'odeurs, d'images. Des images qui se révèlent être le futur qu'elle verra à la télé. Horrifiée, désorientée, apeurée. On la prend pour une folle, mais elle n'est pas une menace. Elle est relâchée et c'est là qu'elle rencontre Accius. Même s'il avait l'air humain, ses facultés étaient impressionnante, quoi que terrifiante. Elle n'y avait jamais vraiment cru auparavant; mis à part quand elle était jeune enfant dans la bibliothèque de Sydney. Mais, maintenant, ça semble normal. Presque excitant, dans cette vie qui semble l'étouffer et se refermer sur elle.

Le démon lui explique tout. Ce qu'il est, pourquoi il est là, les images que Megara a vues. Sunnydale, la bouche de l'enfer, les Puissances Supérieures. Il lui raconte aussi ce que ses dons impliquent, ce qui lui arrivera dans quelques années à recevoir des visions, son nouveau devoir. Et bien qu'elle se sente insultée qu'on ait choisi pour elle, qu'on lui dicte une date de péremption, elle se retrouve maintenant avec un but dans la vie. Et un potentiel ami. Ou, du moins, un protecteur temporairement attitré. C'est mieux que rien.

Puis, ni une ni deux, avec plus rien derrière elle, Amalthea accepte de partir pour Lyon, accompagné de son nouvel allié démoniaque, ses visions et une amertume dirigée vers les Puissances Supérieures. Il lui faut trouver un champion qui pourra empêcher la Bouche de l'Enfer de s'ouvrir, réduisant le monde à néant. Rien de plus simple que d'empêcher l'apocalypse de détruire la terre. Bienvenue à Sunnydale.

La voyante se lève enfin, prenant place à la table extérieure. Elle est plus que reconnaissante pour Accius. Même si elle sait que ce n'est que temporaire, ils font une bonne équipe. Et puis, il s'occupe bien d'elle. L'entraine, la protège, lui fait à manger. Non parce que, sans lui, elle serait surement en train de se gaver de KFC, plutôt que de prendre le brunch avec des mimosas et un être démoniaque au sourire tueur. Enfin, pas littéralement, il est doux le petit Accius. Pour un démon. Avec son aide, peut-être qu'ils le trouveront, son champion. Et peut-être qu'ils trouveront un moyen d'empêcher sa mort.