Identité

Prénom et Nom; Dora Evans. Et oui, son prénom a été le sujet de bien des moqueries en cour de récréation.
Âge; Née le 13 avril 2006, elle est âgée de seize ans.
Lieu de naissance; Elle est née à Sunnydale et y a toujours vécu.
Nationalité; De nationalité Américaine, elle a des origines britanniques du côté de son père, mexicaines et portoricaines du côté de sa mère.

Statut civil; Elle aime les filles, les filles et encore les filles, et ce depuis toujours. Célibataire, elle a tendance à s'amouracher de filles plus âgées et inaccessibles.
Statut social; Classe moyenne à moyenne basse. Si elle n'a jamais manqué de rien, les excès ne font pas vraiment partie de la vie quotidienne familiale, surtout depuis son accident qui engendre de nombreux frais médicaux.
Métier; Lycéenne.

Groupe; The Zeppo
Race; Totalement humaine, du moins c'est ce qu'elle croit. Suite à son accident, on lui a transfusé par erreur du sang de Banshee dans les veines. Depuis, son corps se transforme lentement mais sûrement et elle commence à développer certaines capacités. Le problème ? Son organisme parallèlement cherche à combattre ce qu'il considère comme une infection et elle s'affaiblit peu à peu.
Pouvoirs;
Capacité de prévoir les morts violentes (pouvoir éveillé): Que ce soit par l'intermédiaire de rêves, de visions, de sons, Dora est attirée comme un aimant par les morts sur le point de survenir, mais uniquement celles liées au surnaturel. Il lui arrive même parfois d'avoir des absences au cours desquelles elle se retrouve à un endroit lié à ladite mort. En revanche les signaux sont rarement clairs et demandent à être interprétés. Surtout qu'elle rejette ce pouvoir en bloc, refusant d'écouter les signes qu'elle reçoit.
Cri de la Banshee (pouvoir endormi): Son cri strident, surnaturel, qui se déclenche pour annoncer la mort prochaine d'un individu. Il permet également à Dora de percevoir les signes de manière beaucoup plus clair, de faire le vide dans sa tête et donc d'avoir davantage de chances de sauver la malheureuse victime. Il se déclenche également instinctivement lorsqu'elle se sent en grand danger et permet de signaler sa localisation aux personnes choisies, même à distance. Attention il peut faire un peu mal aux oreilles et ce cri est totalement instinctif et hors de son contrôle.
Cri défensif (pouvoir endormi): Ce cri permet d'étourdir, voire d'assommer ceux contre qui il est dirigé. En revanche, attention, il demande énormément d'énergie et demande par la suite un temps de repos pour se recharger. Utilisé contre plus d'une personne à la fois, il provoque à la Banshee saignement de nez, voire perte de connaissance.

Faceclaim et crédits; Anya Taylor-Joy - ultra-violences
Content Warning; Mort, violence
Trigger Warning; Indiquez ici les sujets qui sont plus sensibles pour vous, avec lesquels vous préféreriez ne pas rp.

Questions

Comment as-tu appris l'existence du surnaturel ?
Soyons réalistes, on ne peut vivre à Sunnydale depuis sa plus tendre enfance et ignorer qu'il se passe des choses anormales dans cette ville. Dora ne serait certainement pas surprise d'apprendre l'existence de vampires ou de sorcières, mais pour le moment elle ignore la réelle nature de tout ce qu'il se passe, se contentant de vivre sa propre vie tout en étant particulièrement intriguée par les morts bizarres qui surviennent un peu trop fréquemment.

Quel est ton rapport, avec le surnaturel ?
Dora a été une simple humaine, jusqu'à récemment. Sans le savoir, elle a été suite à son accident transfusée du sang de Banshee, un démon capable de sentir et prévenir la mort par des cris aisément reconnaissables. Depuis trois ans, elle se transforme peu à peu tandis que son organisme humain tente de combattre l'infection. Y survivra-t-elle ? Impossible de le savoir... Cependant des dons commencent à lui apparaitre, des intuitions sous plusieurs formes qui l'attirent encore et toujours vers la mort.

Comment te décrirais-tu ?
Dora est un peu l'enfant terrible de la famille, celle qui fait enrager tout le monde et n'écoute jamais ce qu'on lui dit. Depuis son accident, tous voudraient la couver, alors qu'elle ne rêve que de liberté et qu'elle a décidé que la vie est bien trop courte pour avoir peur. Cette impulsivité a souvent le don de la mettre dans des situations impossibles et elle manque parfois d'empathie vis à vis de son entourage, qu'elle aime souvent faire rager. Elle est provocatrice, pique-assiette, voleuse, menteuse, fonce vers le danger sans réfléchir. Pourtant elle est extrêmement attachée à ses proches et se changerait en lionne pour les défendre, même si elle ne se montre pas toujours très affectueuse. Elle a beaucoup de dérision, ne semble rien prendre très au sérieux, et a tendance à taper sur le système de la plupart des gens qu'elle croise. Au lycée, c'est un peu la fille bizarre et sarcastique, dont on semble pouvoir se moquer, mais à distance, des fois qu'elle voudrait se venger (et elle en semble parfaitement capable).

Anecdotes

Elle prend divers médicaments et drogues pour contrer ses douleurs et autres symptômes physiques. Passionnée par l'informatique elle est plutôt bonne hackeuse. Elle mange des quantités gargantuesques. Elle n'arrive pas à passer son permis de conduire. On ne peut pas dire qu'elle soit très studieuse, elle parvient tout juste à se maintenir à la moyenne. La seule chose qui la passionne vraiment, ce sont les ordinateurs. Elle a commencé à coder à l'âge de onze ans. Elle a tendance à toucher à la drogue quand elle en a l'occasion.

Pseudo; Beetle. Age; Oldie. Pays; Toujours le même. Comment avez-vous connu le forum; J'y étais déjà. Personnage Éphémère ? A priori non. Pré-lien ? Non. Double-Compte ? Oui, celui de la zombie rousse Un petit mot;   .

Sous-titre si tu veux

Mon histoire sera courte, et j’en ai bien peur, peut-être pas la plus intéressante à vos yeux. Je suis née quelques années après le reste de la fratrie, donc autant dire qu’à peine poussé mon premier cri, ma place était déjà toute trouvée. La petite dernière, le bébé. Mais croyez-le ou non, enfant j’étais plutôt sage. La petite blondinette qu’on ne remarquait pas vraiment. Je lisais mes livres, m’occupais avec les jouets qu’on avait bien voulu me laisser. Je crois n’avoir jamais rien eu de neuf au cours de ma vie, à part pour mes anniversaires et Noël. C’est ça le privilège d'être la petite soeur.

Les premières années de ma vie n’ont, dans l’ensemble, pas le moindre intérêt, si ce n’est mon rêve d’être plus grande pour participer aux bêtises de mes aînés. Je détestais être le bébé, celle à laquelle on demandait de faire attention mais qu’on ne regardait pas vraiment. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que loin d’être un inconvénient, c’était au contraire plutôt un atout. J’avait enfin compris que puisqu’on ne me regardait pas, je pouvais faire ce que je voulais tant que je restais plus ou moins sous les radars.

J’ai commencé gentiment, par vendre des jouets et objets que je trouvais à la maison contre de l’argent ou des goûters. Puis, au début de l’adolescence, à voler dans les étalages des supermarchés, ou à faire en douce les poches des membres de ma famille. Personne ne voyait que je grandissais, et que je laissais peu à peu la petite fille derrière moi.

Et puis, arriva ce jour tragique. Le jour de l’accident.

J’avais voulu de l’attention, j’allais en avoir.

A treize ans, je mourus. Ne paniquez pas, seulement pour quelques secondes. Un banal accident de la route, alors que je sortais du collège. Un type bourré qui passait par là avec sa bagnole, on ne sait pourquoi. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment, et je ne fus qu’une poupée désarticulée contre la carrosserie du véhicule.

J’étais dans un sale état et on ne peut pas dire que le pronostic était très optimiste. Les médecins firent d’ailleurs bien comprendre à ma famille de se préparer au pire. Il y a eu les opérations, examens, transfusions. J’avais parfois si mal que je souhaitais réellement mourir.

Et puis, un jour, sans que personne ne comprenne pourquoi ni comment, mon état s’améliora soudainement. Les médecins parlaient d’un vrai miracle. Il me fallut néanmoins du temps pour me remettre sur pieds. Mon corps resterait marqué de cicatrices et ma jambe gauche ne s’en remettrait jamais totalement. Je boiterais pour le restant de mes jours, et elle me ferait parfois un rappel douloureux de sa présence.

Mais tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je rentrai à la maison et mes parents me couvèrent comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant. Jusqu’à ce coup de téléphone fatidique de l’hôpital, où nous furent convoqués tous les trois. Un médecin particulièrement embarrassé nous apprit que le sang avec lequel j’avais été transfusé était contaminé. Il n’aurait jamais dû se trouver là. Une stupide erreur administrative. Ils étaient désolés, et offraient bien sûr une large compensation financière pour ne pas avoir à passer par un procès. Je crus sérieusement que mes parents allaient tuer ce type.

Et pourtant, pendant longtemps, rien de particulier ne se passa. Et puis, il y a quelques mois, j’ai commencé à faire des rêves bizarres, à entendre des choses que personne ne pouvait entendre, à avoir des absences et à me retrouver dans des endroits bizarres. Mais surtout je voyais dans mes rêves les visages de personnes qui se retrouvaient dans la rubrique des faits divers le lendemain. Je ne sais pas ce qu’il se passe, et je crois que j’aime mieux ne pas savoir en fait. Surtout que, depuis quelques temps, je sens que physiquement je vais de moins en moins bien.